POUR UNE REDECOUVERTE DE LA PAROISSE A LA LUMIERE DU CODE DE 1983
Présentée par M. Jean-Baptiste GOMPASSOUNON sous la direction du Prof. Thomas Sixte YETOHOU
Dans cette dissertation qui a pour titre "Pour une redécouverte de la paroisse à la lumière du code de 1983", M. Jean-Baptiste GOMPASSOUNON s'appuie sur le CIC de 1983 qui stipule au Can. 515 que : "La paroisse est une communauté précise de fidèles qui est constituée d'une manière stable dans une Eglise particulière, et dont la charge pastorale est confiée au Curé, comme à son pasteur propre, sous l'autorité de l'évêque diocésain". L'auteur pense qu' "il reste des découvertes à faire sur les lois, les normes canoniques pour faire connaître les réalités paroissiales" (p.2) Nous sommes en droit de lui demander les découvertes que ce nouveau canon apporte sur la conception avant le Code de 1983.
Vous semblez apporter des éléments de réponse à la page 57 mais ces éléments ne me semblent pas pertinents.
Cet ouvrage de 86 pages comprend une introduction de 3p. Une 1ère partie porte sur l'histoire bimillénaire de l'Eglise à travers la paroisse. (19p.). La 2è partie étudie la charge pastorale de la paroisse (15p.). La dernière partie est constituée d'observations sur la paroisse inculturée (16p.) Ce texte, relativement équilibré s'achève sur une conclusion de 2p. En annexe, nous avons des propositions de directoire pour des communautés chrétiennes vivantes que vous ne signalez pas dans votre annonce de plan de la page4.
J'ai beaucoup aimé votre présentation de la paroisse en ces origines historiques que vous puisez dans le dictionnaire d'archéologie chrétienne et de liturgie. L'article de M. Leclercq fait autorité en la matière. Vous l'utilisez abondamment mais parfois vous oublier de le nommer( par exemple les pages 7 à 12 ne font aucune référence à cet auteur dont vous utilisez les recherches). j'aurais espérer aussi dans votre bibliographie voir apparaître un excellent article du Rév. Père Claude Gereste, un Dominicain, qui nous a intéressé à cette partie de l'histoire de l'Eglise, parue dans Lumière et Vie, en 1980 et qui porte sur les paroisses rurales. Après la présentation historique de la paroisse et les dispositions particulières, j'attends toujours votre problématique que je ne vois pas venir.
A propos de votre deuxième chapitre, je pensais lire, "la charge pastorale du curé" à la place de la "charge pastorale de la paroisse" (p.24). Votre travail est beaucoup plus une description qu'il ne pose véritablement de problème canonique à débattre. Le problème de la paroisse inculturée n'a pas aussi répondu à mes attentes. Pour une suggestion, la paroisse serait-elle une institution seulement hiérarchique ou devrait-on voir en elle quelque chose qui relève du charisme?
J'ai une question à propos des enterrements dans le diocèse de Kandi. Vous écrivez "l'enterrement se fait quelques heures seulement après le décès constaté" p. 52. N'y-a-t-il pas un risque d'enterrer des personnes qu'on croyait mortes et qui se réveillent quelques temps après.
Les fautes d'orthographe, de style, et de grammaire nous vous reportons à votre texte dans lequel nous avons fait les annotations.
Dr AKE Patrice Jean
Assistant à l'UFR-SHS de l'Université de Cocody
Et à l'UCAO-UUA.
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