LE MANAGEMENT SCOLAIRE COMME CONDITION D'EFFICACITE ET DE REUSSITE D'UN ETABLISSEMENT SCOLAIRE: Etude de cas du Lycée Sainte Marie et du Collège Saint Viateur d'Abidjan
Ce mémoire de Maîtrise en Sciences de l'éducation a pour titre "Le management scolaire comme condition d'efficacité et de réussite d'un établissement scolaire: étude de cas du Lycée Sainte Marie et du Collège Saint Viateur d'Abidjan. Son auteur, M. FOKA Stéphane, licencié en sciences de l'éducation, qui est un frère des écoles chrétiennes, a été, par le passé, "chef d'établissement scolaire secondaire"(p.2) à Douala (p. ii), "il y a deux ans" (p.7). Il semble qu'il ait fait, dans le passé, une "expérience risquée en gestion scolaire", "pleine de péripéties managériales" (p. 106) qu'il nous résume en ces termes:" 1) Manque de connaissances en matière de gestion scolaire. 2) L'absence de planification et d'organisation du travail avant le début de l'année scolaire. 3) La mauvaise gestion du personnel. 4) Le retard et l'hésitation dans l'exécution des tâches confiées au personnel du collège. 5) Le manque d'une bonne collaboration entre le directeur et le personnel enseignant du collège." (p. 7). Nous aurions aimé dans ce travail, partir de ce vécu, même si tout vécu expose le candidat à la passion. Peut-être qu'il a voulu prendre du recul par rapport à cette situation passée. Mais nous relevons une lacune importante dans le texte, qui lui aurait permis d'éclairer d'avantage le discours théorique. Il aurait pu aussi en faire une étude comparée avec ces deux établissements d'Abidjan. Je ne suis pas sûr que l'expérience de Douala soit complètement nulle. Pour ma part, les deux établissements d'Abidjan me semblent si parfaits qu'on ne peut rien en tirer concrètement, même si notre auteur nous signale ça et là quelques difficultés: "Les deux établissements scolaires n'ont pas les mêmes contraintes. La directrice du LSM souffre d'une insuffisance d'équipement de classes et des bureaux et d'une absence d'entretien de l'infrastructure immobilière. Le directeur du CSV souffre quant à lui d'une insuffisance de finances de fonctionnement pour des besoins de salaires et d'équipement pour la finition des travaux de construction de son collège" (p. 88). Je pense que ces deux exemples ne sont pas bons pour la vérification de vos hypothèses. Vos hypothèses que nous voulons rappeler à présent, sont frappées d'une pétition de principe.
Votre hypothèse consiste à "évaluer la relation qui existe entre le management scolaire des directeurs et l'efficacité interne d'un établissement scolaire" (p. 5) Or, vous choisissez pour votre étude, la crème des établissements scolaires d'Abidjan", et vous voulez imputer les succès aux examens, l'excellence, la formation humaine, spirituelle, pédagogique, les infrastructures économiques… au management scolaire du directeur. C'est là que vous faites une grave erreur de jugement. Ces établissements sont classés, "établissements d'excellence". Nous aurions aimé voir le projet éducatif de St Viateur qui est décrit comme une véritable "boussole" p. 81. Expliquez-moi cette phrase "L'écoute profonde de la réalité des différents acteurs de l'école et l'analyse qu'on peut en faire donne au directeur un principe de réalité essentiel pour son fonctionnement bien plus pertinent que les audits financiers."(p. 102). De quelles ressources managériales dispose le directeur d'école pour résoudre les passions politiques en milieu scolaire? De quelles libertés de manœuvre dispose un directeur d'école nommé par décret ministériel vis-à-vis du politique?
La bibliographie au niveau des ouvrages en management scolaire est insuffisante. Evitez à l'avenir des définitions pour une science aussi importante des définitions du Petit Robert ou du Nouveau Petit Robert. D'ailleurs votre revue de littérature utilise des ouvrages en seconde main. Il y a très peu de recherche sur internet. Très peu de choses sur l'économie et la gestion scolaire. Nous avons noté trop de pages en blancs, peut-être avez-vous voulu aérer votre texte? par exemple, p. 7, p.64, p.68, p.71, p. 79, p. 87, p. 104
Nous avons noté quelques négligences au niveau de la grammaire et de l'orthographe: au plan général, nous aurions souhaité des accords au pluriel, avec l'emploi du "nous", dans tout le texte. p. 7, erreur de style, 2è l. p. 18, 4è §, après : " " il faut une majuscule. p. 20, 1ère l., le "le" est mis pour qui? Pour quoi? p. 24, 3è §, Concordance de temps. 6è §, l'ouvrage est écrit en lettres capitales, pourquoi? p. 27, 2è §, il y a des italiques, pourquoi? 3è §, pourquoi du gras pour "enseignants, l'auteur note que ". p. 29, 1er § erreur de style Est-ce que ce dilemme a-t-il". 2è § "quelle que soit l'orientation" p. 35, 2è §, la citation n'est pas introduite. p. 36, maladresse à "le tâton", p. 39, 3è § "seules" dernière ligne "de" il manque un article. p. 42, 2è l. "fonctions" sans"s". p. 44, 2è § "fonctions" sans "s". 2è §, "quelle que soit ", citation non annoncée. p. 46, 2è l. "génie" il faut un "s". p. 47, 2è § "leur" il faut un "s", aussi à "intégration", "sera" devient alors "seront"., 3è §, "quelles que soient les typologies". p. 49, 3è§, 1ère l., il manque un ? p. 50, faute de style " de réussir". Préférer "de Réussite". p. 57, 2è §, 2è l. "quels que soient les principes". p. 59, aujourd'hui le Bac C est devenu plus facile que le Bac D" est Côte d'Ivoire, selon nos pourcentages au Bac. p. 63, il manque l'article à OHADA. Etats-Parties? p. 74, 4è §, 4è l. "motive", p. 76, 3è § , 1er l. "Organisations". p. 77, 3è § "réussites" sans "s". p. 78, 4è §, "pédagogique". p. 81, 2è §, phrase sans verbe. p. 82, 1er paragraphe, "intendants-comptables" p. 86, 2è § "a dû fait", p. 93, 1er § "à" à la place de "a". p. 96, 7 alinéa, Personnel en minuscule. p. 106, il faut une majuscule après : "…"
DR AKE Patrice Jean
Assistant à l'UFR-SHS de l'Université de Cocody
Professeur permanent à l'UCAO-UUA
pakejean@yahoo.fr
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