jeudi 8 mai 2008

LES PAROLES DE JESUS A LA VEILLE DE SA MORT

 

Chers frères et sœurs en Jésus-Christ !

Chacun de nous sait l’importance d’un testament. Il vous est arrivé à vous aussi de vous pencher sur un être cher pour ne rien perdre de ses dernières paroles. Les paroles que saint Jean met sur les lèvres de Jésus, ce jeudi soir, la veille de sa mort, sont des paroles graves, comme un adieu, une dernière recommandation, un testament, en somme. La liturgie de ce dimanche nous en fait lire le début seulement. Comment commenter ce texte sans en briser l’élan, comment le comprendre sans le dénaturer ? D’autant que ce texte est subtil, déroutant même, reconnaissons-le. On peut être dérouté par trois phrases prononcées par Jésus :

· Dérouté par ce qu’il a dit du monde ;

· Dérouté par ce qu’il a dit de la gloire ;

· Dérouté par ce qu’il a dit de la vie éternelle.

Ce qu’il a dit du monde : "Ce n’est pas pour le monde que je prie". Comment cela ? Et nous qui n’en finissons pas de prier pour le monde à longueur de messes, pour qu’il n’y ait plus de guerres, moins de famine, pour qu’il y ait plus d’amour, de partage, de pardon, et voici que Jésus, lui, ne prierait pas pour le monde ?

Savez-vous que saint Jean, dans son évangile, emploie le mot monde en deux sens différents ? Tantôt, c’est la société d’hommes, de femmes, d’enfants, telle qu’elle est, notre monde en somme. Bien sûr que Jésus prie pour ce monde, bien sûr que Jésus aime ce monde. Il est venu dans ce monde non pour le juger ou le condamner, mais pour le sauver. Il a donné sa vie pour sauver ce monde.

Tantôt l’apôtre Jean emploie le mot monde pour désigner l’ensemble des forces mauvaises qui pervertissent le monde et ruinent les relations humaines, "l’esprit du monde" dont il faut bien se garder. À cette lumière, aucune peine à comprendre ce que Jésus a voulu dire, aucune peine à comprendre ce que Jésus a dit ailleurs à ses disciples : "Je vous envoie dans le monde, le Royaume est là, mais méfiez-vous du monde".

Continuons la lecture. Il y a de quoi être dérouté aussi par ce que Jésus dit de la gloire : "Père, l’heure est venue maintenant, glorifie ton Fils afin que ton Fils te glorifie. Toi, Père, glorifie-moi maintenant".

On croit rêver. En effet, la gloire, qu’est-ce que ce mot évoque pour nous ? Couronne, auréole, défilé, podium, diplôme, coupe, succès éclatant. Jésus parle de recevoir la gloire, alors qu’il est sur le point d’être arrêté. Il est trahi par l’un des siens. Ses ennemis sont sûrs enfin de se débarrasser de lui. Ses amis vont le quitter. Pas glorieux, tout cela ! Un échec sur toute la ligne !

Pas glorieux, en effet, au sens de gloriole ! Mais savez-vous que dans la langue de Jésus, la langue hébraïque, le mot "gloire" signifie : "Ce qui fait du poids". Eh bien ! Une vie donnée, ça fait le poids, une vie offerte par amour, ça fait le poids. La splendeur d’une vie qui est entièrement amour, ça fait le poids, c’est cela la gloire. Pas étonnant que Jésus parle de gloire au moment de donner sa vie.

L’écrivain Flaubert, vous le savez peut-être, parmi ses œuvres a laissé un petit recueil de trois Nouvelles. L’une d’entre elles est consacrée à Jean-Baptiste. Flaubert raconte que les disciples de Jean sont venus récupérer son corps, après qu’Hérode l’eut fait décapiter. Et il conclut sa Nouvelle par cette phrase, ô combien significative : "La tête de Jean-Baptiste était lourde". Oui, lo5r$e d% ,a g,o)r% $’5n% 6i% &i$èle jusqu’à la mort !

Au point où nous en sommes, j’aurais envie que nous prenions tous quelques instants de silence pour que chacun d’entre nous s’interroge : "À quoi est-ce que j’attache le plus de poids dans ma vie ?". Nous serons bien obligés de convenir que nous donnons parfois de l’importance à ce que nous appelons des réussites et qui n’en sont pas. Ce qui fait du poids aux yeux de Dieu dans nos vies s’appelle service, don de soi, partage, pardon. Cherchez bien, heureusement, nous vivons aussi des journées qui font le poids. Elles ne font pas de bruit mais elles font le poids !

Il nous reste un peu de temps, enfin, pour nous étonner de ce que Jésus dit de la vie éternelle. Beaucoup, et nous en sommes peut-être, reportent la vie éternelle après la mort, dans l’au-delà, selon la formule traditionnelle « et le paradis à la fin de vos jours. » Il est grand temps d’entendre ce que Jésus nous dit ce matin : "La vie éternelle, c’est de te connaître, toi le seul vrai Dieu et de connaître celui que tu as envoyé, Jésus Christ".

Le mot "connaître" risque de nous égarer. Nous pensons qu’il s’agit avant tout et peut-être exclusivement d’une affaire d’intelligence. Mais dans la langue de Jésus, la langue de la Bible, c’est beaucoup plus. Connaître quelqu’un, c’est avoir avec lui une relation d’amour et de fidélité. La vie éternelle, ce sera bien sûr un jour la communion définitive des hommes en Dieu, mais c’est, tout de suite, la communication avec lui, l’intimité avec lui. C’est tout de suite cette relation d’amour et de fidélité avec le Christ qui nous indique le chemin vers le Père. C’est tout de suite la construction du Royaume de Dieu, ici et maintenant. C’est tout de suite que nous devons créer ces avant-goûts de vie éternelle.

Tenez, vous savez ce qu’est un appartement témoin. Lorsque l’on construit un immeuble d’habitation, c’est souvent que l’on achève et décore un appartement témoin qui permet de deviner ce que sera l’immeuble achevé.

Eh bien ! La vocation des chrétiens, c’est de réaliser tout de suite des appartements témoins qui permettront de deviner ce que sera le Royaume de Dieu, quand il sera achevé, ce que sera la vie éternelle.

Le Frère Timothy Radcliffe, qui fut ces dernières années le Maître général de dominicains, décrit avec émotion un de ces appartements témoins. "J’étais au Rwanda pendant la période tragique où Hutus et Tutsis se massacraient. J’ai pu rendre visite à une petite communauté de religieuses. Certaines étaient Hutus, d’autres étaient Tutsis. Chacune avait des membres de sa famille qui avaient été massacrés. Elles étaient pourtant ensemble, réunies dans la prière et l’affection. Au Rwanda, il y avait des quartiers d’enfer, il y avait aussi un coin de paradis !"

Sans aller jusqu’à ces comportements héroïques et prophétiques, qui ne sont pas à la portée de tout le monde, chacun de nous sait bien prendre des initiatives, tenir des engagements, créer des relations, poser des gestes généreux qui sont comme des esquisses de la vie éternelle à laquelle Dieu nous appelle.

Voilà ! Ces quelques réflexions nous ont-elles aidés à mieux comprendre l’évangile de ce dimanche. ? Sommes-nous plus à l’aise avec le "monde" que Jésus nous demande d’aimer, tout en nous gardant de "l’esprit du monde". Avons-nous réalisé la différence entre la "gloriole" et la "gloire" et, enfin, avons-nous retenu que la "vie éternelle" n’est pas un lot de consolation pour plus tard mais notre vocation pour aujourd’hui ?

Père AKE Patrice Jean

Pake.uua@ucao-cerao.org

dimanche 4 mai 2008

RATIONALITE DE L'EXPERIENCE RELIGIEUSE

INTRODUCTION

          Alain de Libera dans son ouvrage Raison et foi, archéologie d'une crise d'Albert le Grand à Jean Paul II reprend une citation célèbre d'Emile Durkheim

"(Le drame de la scolastique, c'est qu'elle) a introduit la raison dans le dogme, tout en se refusant à nier le dogme. Entre ces deux puissances, elle a essayé de tenir la balance égale; ce fut à la foi sa grandeur et sa misère"(1)

          Entre Dieu et la raison, y a-t-il encore place pour la conjonction de coordination? Si oui, quel statut lui accorder? Pour notre part, nous pensons qu'il existe une rationalité de l'expérience religieuse.

          L'objet que nous abordons ici n'est ni la connaissance sous son aspect général et formel (logique), ni non plus sous ce même aspect général et formel (ontologie). L'objet de cette foi rationnelle est, dans une première approche encore formelle, l'Etre en et par soi, ou l'absolu existant, ou de quelque nom qu'on l'appelle, Dieu. Par là nous ne savons pas encore en vérité de quoi nous parlons, nous savons seulement que nous visons la Réalité telle qu'elle est, et non pas sous quelque mode et à quelque niveau qu'elle se présente.

          Cette définition, est avons-nous souligné, encore formelle, c'est-à-dire vide. Cela se manifeste par l'embarras à trouver un mot adéquat à utiliser pour désigner ce que nous cherchons. Le mot Dieu, en lui-même, ne donne aucun renseignement sur notre entreprise.

"Pris pour soi le mot Dieu est un son privé de sens, rien qu'un nom; c'est seulement le prédicat qui dit ce qu'il est qui est son rempli s sèment et sa signification, le début vide ne devient un savoir effectif que dans cette fin"(2)

          La formalité de la définition nous met en garde contre un double écueil:

  • celui, d'une part, de refuser le discours dans l'illusion que le mot Dieu suffit immédiatement;
  • celui, d'autre part de constituer un faux discours à partir de ce mot considéré comme fondement absolue.

 

          La définition émet un projet à réaliser et à comprendre. Ce projet consiste à chercher la réalité que nous visons lorsque nous employons le mot Dieu. Nous sommes invités à prendre au sérieux les prédicats qui déterminent son sens; à ne pas leur donner un sens aussi immédiat que le mot Dieu, comme si les prédicats ne lui ajoutaient rien. Il s'agit, en un mot, d'élaborer un discours où le mot Dieu devient rempli en vérité.

"C'est le mouvement (du discours) dans son ensemble, du début à la fin, la fin reprenant le début, par conséquent à la fois linéaire et circulaire, qui constitue la manifes­tation de Dieu, ou, ce qui est la même chose, qui réalise en l'homme l'idée de Dieu"(3).

          Cependant, lorsque nous déclarons que le mot Dieu pris pour lui-même, n'a pas de sens, nous ne prétendons pas être renvoyés au rouet; ou à un commencement absolu., comme si ce terme n'avait pas pour lui une longue tradition religieuse qu'il serait sans aucun doute téméraire de répudier sans examen. Nous avons seulement souligné qu'il n'est pas de signe absolument préférable pour désigner ce que nous cherchons, et qu'il est nécessaire de recourir à la réflexion pour médiatiser dans un langage, devenu conscient l'expérience sous - jacente à la réflexion.

          En parlant d'une expérience sous-jacente à la réflexion, nous prenons position pour une philosophie avec présuppositions. Comme ne cesse de l'affirmer Paul Ricœur partout dans son oeuvre,

"il n'y a pas de philo­sophie sans présuppositions"(4).

          Il est en effet, impossible de philo­sopher dans un état de totale abstraction.

L'attitude d’indifférence qui voudrait se faire pur spectateur, dégagée de tout poids, de toute mémoire et de toute perspective pour considérer avec sympathie constituerait la ruine de l’appropriation, parce qu'elle refuserait, si elle était possible de comprendre

"n'étant portée par le souci d'aucune question"(5).

          La philosophie comme ap­propriation requiert donc le secours d'une question qui la porte. La compréhension qu'"elle exige est la reprise créatrice " de notre effort pour exister et vivre. Comme l'oiseau de Minerve, la philosophie prend son envol à la tombée de la nuit (Hegel). Elle est toujours post factum elle est toujours précédée par cela même qu'elle cherche à comprendre. En d'autres termes, la philosophie, c'est l'expérience qui s'apparaît à elle-même en se disant raison universelle; c'est l'expérience qui se reconnaît et s'affirme comme expérience humaine. La réflexion philo­sophique

" se trouve donc totalement circonscrite par la totalité englobante qui est le vécu en tant que vécu humain; (elle) part de l'expérience, telle qu'elle s'impose en surgissant dans son immédiateté et (elle) y fait retour en le comprenant désormais selon son "sens" véritable. C'est dire que le parcours rationnel assure la médiation de l’expérience par rapport à elle-même, réalisant, si l'on peut dire, l'investissement de rationalité que l'homme est contraint d'opérer au niveau de ce qui est vécu par lui, simplement pour que cette expérience soit une expérience humaine"(6).

          Quelle est l'expérience susceptible de susciter notre questionnement et que présuppose la foi rationnelle? Le propos de ce paragraphe est de déterminer nos présuppositions en les assumant.

          Si la philosophie n'existe que pour la question qui la porte, elle doit aussi son existence à une situation d'où surgit la question. Pour notre part, nous avouons franchement que cette situation est notre insertion dans un milieu de croyants et de chrétiens. Au sein de cette com­munauté confessante, nous savons, de certitude initiale, que Dieu est un nom propre qui désigne, comme Hegel,

"non un être ou une essence ou un universel en général qui est posé, mais un réfléchi en soi-même, un sujet".

          C’est pour cette raison que nous avons tenu à préciser plus haut que la définition émet le projet d'atteindre la Réalité telle qu'elle est, et non pas sous quelque mode et à quelque niveau qu'elle se présente. Notre sentiment est que Dieu, s'il existe, ne saurait être un être particulier parmi les autres.

"Car, si Dieu existe, il ne peut-être que l'universalité absolue en laquelle subsistent tous les êtres et tous les éléments de ce monde"»(7) .

          De plus, si Dieu existe, ce nom propre par lequel nous le désignons suggère un rapport de sujet à sujet. Certes, nous ne savons pas encore de quel type de rapport-il s'agit; il se pourrait même que devant les méfaits d'un certain personnalisme religieux nous soyons emmenés à faire appel à cette autre tradition pour laquelle Dieu est celui qui n'a pas de nom. Il reste néanmoins que pour nous, de part notre insertion dans une communauté confessante, Dieu se présente revêtu d'une valeur de subjectivité. C'est en prenant au sérieux notre tradition religieuse et chrétienne que nous émettons notre hypothèse de travail : l'idée de Dieu est à arracher de 1 ' enlisement des choses pour lui faire franchir le seuil d'irréductible subjectivité; plus rigoureusement, il nous faudra comprendre que l'idée de Dieu est l'expression du rapport mutuel des libertés se réalisant dans 1'histoire et comme histoire en ayant site à l'ombre de la liberté fondatrice. Le cours aura pour objet essentiel la reconnaissance de la liberté par les libertés.

          La question de Dieu et la question de la radicalité de l'existence libre de l'homme constituent une seule et unique question qu'on peut qualifier de religieuse. Si on entend par religion, en effet ce qui "relie " l'homme à Dieu, ce qui est finalement en jeu c'est la détermination de l’explicitation de la nature de ce rapport. Tirée de notre expérience religieuse, la question qui porte notre recherche peut-être ainsi formulée: la religion nous assure de l'existence de Dieu, qu'en est-il? Quel est le sens du mot Dieu que nous héritons d'une foi historique? Quelle relation l'homme entretient-il dans son existence libre avec la liberté absolue si elle est "prouvée"?

          Entendons-nous: il ne s’agit nullement d'intenter un procès à une quelconque religion positive dans le but de justifier ou d'invalider son contenu doctrinal ou sa signification historique. Il s'agit plutôt de nous mettre en question pour accéder à une attitude de liberté qui rend sensée et promeut une interrogation critique et créatrice relative à la possibilité présente d'une expérience spirituelle sensée.

"Il s agit, ici et maintenant de notre histoire (qui ne peut faire abstraction de la tradition chrétienne) , d'indiquer des perspectives élémentaires et de tracer des orientations fondamentales hors desquelles toute affirmation religieuse (chrétienne y compris ) risque de sombrer dans le vide et la torpeur d’une mythologie imaginaire et dogmatique ."(8)

          Il apparaît clairement de la précision de notre projet que nous ne saurions faire usage du sens limité que Leibniz donne au mot théodicée.

"Il a écrit en effet contre Bayle, l’encyclopédie, ses Essais de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l’homme et l’origine du mal (1970) : justification de la bonté et de la providence, dans la perspective du problème du mal." "Théou diké": procès et justification de Dieu(9).

          Certes, le terme a fait fortune, il a cependant deux inconvénients: celui d'abord de restreindre la recherche a la réfutation des objections tirées du problème du mal; celui ensuite d'instituer le "procès de Dieu. On a beau en effet le renvoyer absous - (et souvent pour des raisons assez anthropologique) -on ne le "traite" pas comme Dieu en entreprenant de le juger. On comprend alors qu’un Gabriel Marcel ait déclaré dans son Journal Métaphysique :

« La théodicée c'est de l'athéisme ». (10)

          Nous écartons ce dessein partiel non seulement comme contraire à notre intention, mais aussi comme contradictoire à la philosophie même. "Si la vérité est, elle se justifie elle-même; plus exactement, elle se manifeste elle même, et sa manifestation n’a rien d'un plaidoyer.

          Parce que chez ST Thomas les rapports foi et raison amènent la création d’une théologie philosophique, il nous faut analyser les preuves de l’existence de Dieu, au niveau de 1'objectivité. Etant donné que les cinq preuves thomistes sont des voies pour atteindre Pieu, un examen minutieux des preuves thomistes s'avère nécessaire.

A suivre.................

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1) LIBERA(Alain de).- Raison et foi, archéologie d'une crise d'Albert le Grand à Jean Paul (Paris, Seuil 2003), p. 7

2) MOREL (Georges).- Problèmes actuels de religion, (Paris, Aubier 1968) , p. 229s

3) MOREL (Georges).- Problèmes actuels de religion, (Paris, Aubier 1968) , p. 229s

4) RICOEUR(Paul).- Philosophie de la volonté. Finitude et culpabilité. La symbolique du mal,(Paris, Aubier, 1960), p. 30  , tome 2

5) RICOEUR(Paul).- Philosophie de la volonté. Finitude et culpabilité. La symbolique du mal,(Paris, Aubier, 1960), p. 30  , tome 2

6)  GWENDOLINE(Jarczyk) et LABARRIERE(Pierre, Jean).- "Absolu/sujet. Le logique. Le dialectique et le spéculatif" dans Laval théologique et philosophique, vol. 51, n°2, Université de Laval 1995, p. 239.

7) GWENDOLINE(Jarczyk) et LABARRIERE(Pierre, Jean).- "Absolu/sujet. Le logique. Le dialectique et le spéculatif" dans Laval théologique et philosophique, vol. 51, n°2, Université de Laval 1995, p. 250.

8) GUIBAL(Francis).- "Questions post-hégéliennes. A patir de l'oeuvre de George Morel. 73/3 1986 363

9) BLOND (Le, Jean-Marie).- Théologie Philosophique, Cours au Scholasticat S.J. Chantilly, 1964-1965, p.1.

10) MARCEL(Gabriel).- Journal Métaphysique (Paris, Gallimard 1927), p. 32